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Une architecture unique

L’intégration du bâtiment dans son environnement (un verger au coeur d’un village), l’évocation architecturale de l’industrie salinière (bâtiment semi-enterré comme le sel qui est souterrain, bassins à l’entrée en référence aux bassins de décantation, la toiture en dents de scie tels les sheds) et de fortes préoccupations écologiques, ont été les principes clés ayant guidés les choix architecturaux de Guillaume ECKLY.

Il résume ainsi son projet….
« Un contexte (le verger d’un village rural) accueille une collection (l’industrie du sel). Entre ces deux pôles antagoniques, le bâtiment s’insère en empruntant à l’un et à l’autre ses composants structurels : dessous, des bassins en béton armé enfoncés dans le sol (ceux de l’industrie) délimitent la maison, le parvis, les bassins extérieurs ; dessus, une ossature en bois recouvre le bâtiment en se calant sur la hauteur des murets environnants et supporte une toiture de graminées (ceux du monde rural). Entre ces deux moitiés, une feuille de verre résume l’architecture, à la fois vitrine de la collection et miroir qui reflète le site qui l’accueille. »
… et évoque la dimension écologique du bâtiment
« Dans sa conception technique le bâtiment s’appuie sur cette même dialectique : résolument « naturel » dans ses performances (une enveloppe sur-isolée, étanche à l’air et perspirante, l’emploi du bois et de la fibre végétale), le bâtiment exhibe aussi sans complexe ses équipements technologiques (mini-chaudière bois, puits canadien hydraulique, ventilation double flux). Il atteint ainsi le niveau BBC en donnant à voir en même temps, bâtiment pédagogique oblige, sa constitution et son fonctionnement ».

Une scénographie résolument contemporaine conçue par FRESH GARDEN DESIGN

Un des premiers principes de cette scénographie est de faire corps avec le bâtiment en épousant parfaitement les volumes existants et en mettant en exergue les matériaux et les couleurs choisis par l’architecte (le verre, le bois, le béton et l’utilisation d’un noir mat sur les murs). Le traitement scénographique se veut résolument contemporain et utilise des techniques d’impression novatrices (impression directe numérique sur le bois, sur supports magnétique, sur tissu). De nombreux clins d’oeil sont faits à l’industrie chimique tels que les 18 ballons à col de laboratoire situés à l’entrée, la paillasse ou encore les formules chimiques en polystyrène coloré.
De plus, une note particulièrement originale est apportée pour la mise en espace des panneaux d’exposition travaillés comme une mosaïque.
D’autre part, la scénographie offre de judicieuses réponses au souhait exprimé par la Communauté de Communes du Grand Couronné d’un espace totalement ouvert et modulable. Les cimaises prévues pour les futures expositions temporaires sont pensées comme des volumes simples se détachant du plafond et permettent une déambulation plus marquée. La dalle holographique contenue dans une des cimaises apporte une dimension futuriste et offre un immense espace virtuel d’exposition. Enfin, un rideau intérieur permet de mettre en place selon les besoins une salle de projection vidéo ou de conférences d’une capacité de 50 places.